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2009/02/21 19:57:32瀏覽374|回應0|推薦0 | |
他對奧黛特已經不再嫉妒,但是,那天下午他敲拉彼魯茲街那座小房子的門而無人回答的情景卻繼續刺激他的嫉妒心。在這一點上,嫉妒心與某些疾病相似:疾病的病灶和傳染源不是某人,而是某個地點,某座房屋,嫉妒的對象似乎也不是奧黛特本人,而是斯萬敲擊奧黛特住所的每扇門窗的那已逝往日中的一天、一個時刻。可以說,只有那一天和那個時刻保留了斯萬往日曾有過的愛情品格中的最後殘片,而他也只能在那裏找到它們。 (p.93 追憶似水年華 II 在少女們身旁 聯經版 1992) He felt no other jealousy now with regard to Odette than what the memory of that day, that afternoon spent in knocking vainly at the little house in the Rue (Translated by C. K. Scott Moncrieff ) Il n’éprouvait déjà plus de jalousie à l’égard d’Odette, que le jour des coups frappés en vain par lui l’après-midi à la porte du petit hôtel de la rue Lapérouse, avait continué à en exciter chez lui. C’était comme si la jalousie, pareille un peu en cela à ces maladies qui semblent avoir leur siège, leur source de contagionnement, moins dans certaines personnes que dans certains lieux, dans certaines maisons, n’avait pas eu tant pour objet Odette elle-même que ce jour, cette heure du passé perdu où Swann avait frappé à toutes les entrées de l’hôtel d’Odette. On aurait dit que ce jour, cette heure avaient seuls fixé quelques dernières parcelles de la personnalité amoureuse que Swann avait eue autrefois et qu’il ne les retrouvait plus que là. (l’édition Gallimard, Paris, 1946-47 ) |
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( 知識學習|隨堂筆記 ) |