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2009/12/06 22:21:59瀏覽507|回應0|推薦1 | |
娛樂室或吸煙室裏,地面飾有彩色圖案,擺著三腳座椅,神像和動物像凝視著您,司芬克斯靜蹲在座椅扶手上,尤其是那張大理石或瓷釉桌面的大桌子飾滿富有象徵意義的符號,多少有點模仿伊特魯立亞和埃及藝術的風格,我第一次去德·蓋爾芒特 (p.97 追憶似水年華 IV索多姆和戈摩爾 聯經版 1992) I do not know whether it was the effect of what the Duchesse de Guermantes, on the evening when I first dined at her house, had said of this interior, but the card—or smoking-room, with its pictorial floor, its tripods, its figures of gods and animals that gazed at you, the sphinxes stretched out along the arms of the chairs, and most of all the huge table, of marble or enamelled mosaic, covered with symbolical signs more or less imitated from Etruscan and Egyptian art, gave me the impression of a magician’s cell. And, on a chair drawn up to the glittering, augural table, M. de Charlus, in person, never touching a card, unconscious of what was going on round about him, incapable of observing that I had entered the room, seemed precisely a magician applying all the force of his will and reason to drawing a horoscope. Not only that, but, like the eyes of a Pythian on her tripod, his eyes were starting from his head, and that nothing might distract him from labours which required the cessation of the most simple movements, he had (like a calculator who will do nothing else until he has solved his problem) laid down beside him the cigar which he had previously been holding between his lips, but had no longer the necessary detachment of mind to think of smoking. Seeing the two crouching deities borne upon the arms of the chair that stood facing him, one might have thought that the Baron was endeavouring to solve the enigma of the Sphinx, had it not been that, rather, of a young and living Oedipus, seated in that very armchair, where he had come to join in the game. Now, the figure to which M. de Charlus was applying with such concentration all his mental powers, and which was not, to tell the truth, one of the sort that are commonly studied more geometrico, was that of the proposition set him by the lineaments of the young Comte de Surgis; it appeared, so profound was M. de Charlus’s absorption in front of it, to be some rebus, some riddle, some algebraical problem, of which he must try to penetrate the mystery or to work out the formula. In front of him the sibylline signs and the figures inscribed upon that Table of the Law seemed the gramarye which would enable the old sorcerer to tell in what direction the young man’s destiny was shaping. (Translated by C. K. Scott Moncrieff ) Je ne sais si c’est à cause de ce que la duchesse de Guermantes, le premier soir que j’avais dîné chez elle, avait dit de cette pièce, mais la salle de jeux ou fumoir, avec son pavage illustré, ses trépieds, ses figures de dieux et d’animaux qui vous regardaient, les sphinx allongés aux bras des sièges, et surtout l’immense table en marbre ou en mosaïque émaillée, couverte de signes symboliques plus ou moins imités de l’art étrusque et égyptien, cette salle de jeux me fit l’effet d’une véritable chambre magique. Or, sur un siège approché de la table étincelante et augurale, M. de Charlus, lui, ne touchant à aucune carte, insensible à ce qui se passait autour de lui, incapable de s’apercevoir que je venais d’entrer, semblait précisément un magicien appliquant toute la puissance de sa volonté et de son raisonnement à tirer un horoscope. Non seulement comme à une Pythie sur son trépied les yeux lui sortaient de la tête, mais, pour que rien ne vînt le distraire des travaux qui exigeaient la cessation des mouvements les plus simples, il avait (pareil à un calculateur qui ne veut rien faire d’autre tant qu’il n’a pas résolu son problème) posé auprès de lui le cigare qu’il avait un peu auparavant dans la bouche et qu’il n’avait plus la liberté d’esprit nécessaire pour fumer. En apercevant les deux divinités accroupies que portait à ses bras le fauteuil placé en face de lui, on eût pu croire que le baron cherchait à découvrir l’énigme du sphinx, si ce n’avait pas été plutôt celle d’un jeune et vivant Oedipe, assis précisément dans ce fauteuil, où il s’était installé pour jouer. Or, la figure à laquelle M. de Charlus appliquait, et avec une telle contention, toutes ses facultés spirituelles, et qui n’était pas, à vrai dire, de celles qu’on étudie d’habitude more geometrico, c’était celle que lui proposaient les lignes de la figure du jeune marquis de Surgis ; elle semblait, tant M. de Charlus était profondément absorbé devant elle, être quelque mot en losange, quelque devinette, quelque problème d’algèbre dont il eût cherché à percer l’énigme ou à dégager la formule. Devant lui les signes sibyllins et les figures inscrites sur cette table de (l’édition Gallimard, Paris, 1946-47 ) |
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( 知識學習|隨堂筆記 ) |