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2019/07/24 22:39:56瀏覽148|回應0|推薦6 | |
Why do you want to make us feel panique? Why do you want us to feel the fear you feel everyday? What a distorted feeling~
遊行抗議的活動很多,有的是正牌,師出有名;有的是冒牌貨,真假難辨,乍聽讓人熱血沸騰很有使命感。
這位16歲女孩,諾貝爾和平獎提名人Greta Thunberg,出入很多國際場合,也獲邀到聯合國演講。被封為末法時代的大師與先知。
不過,最近開始有人對她明白表達反感。
我們的年代訊息很混淆,有時你連提出反感都要猶豫躊躇一下,為什麼?因為她為氣候而戰充滿正義,充滿正面的能量,加上天生有自閉傾向/亞伯斯格症候群,外加對環保的認知,堅持不吃肉不搭飛機,投射出一種堅毅帶點脆弱的形象,反而更容易凝結人群,因為她都做得到,代表能鼓勵更多人也做得到。
所以當你反對她的氣候言論,很容易被混淆成你在忌妒她,或看不起她的自閉,或某些先天的不正常,很難導到重點與事情真相的釐清。
雖然有些人看不過去,開始發出提醒的言論。但你去看底下的留言,八成以上仍是擁護的話:『加油、繼續堅持你的信念』等等,如果留一些不同的想法,會被圍。
發起抵制Greta Thunburg的人,直指她代表一種知識分子的恐怖主義,應該獲頒諾貝爾最佳恐懼獎。很擔心她成了被大人利用的工具。 而她本身的表達也在有意無意造成對立,口口聲聲說我們小孩,你們政客商人與媒體記者,回去看看IPCC的數據吧。但IPCC的報告是國際認證最客觀的嗎? 氣候暖化的假議題,透過這個小女孩紅衛兵造反的方式在加劇。越多人站出來抵制她,可能會造成更多拉扯撕裂,無益於真相的釐清。背後支持她的人一定樂不可抑。
初始只是關心氣候,年紀小帶著一份純真,外語能力好,被相中成為檯面上的代言人,背後是誰?一個稱為『政府間氣候變遷小組IPCC (GIEC)』民間組織。她的缺點反而襯托她的脆弱,必要時激起人群的同情。完全是最佳不二人選。
Greta Thunberg目前有個中心思想,號稱第108頁;她到底想說什麼,提倡甚麼呢?減少碳的排放量。這是背後這個組織IPCC第五度的白皮書,所以概念並不陌生。
只是透過這個16歲少女再度強化。並講得更具體、更精準,設立碳排放降到零(ZERO)。成為說服這個世界遵循的一份有『公信力的根據』,加上不斷遊行,造成各國不得不面對的一種急迫性。
所以她說:「我們就是要你恐慌,就是要你感受到我每一天感受的恐懼。」
這才是假新聞!處理的方式那麼細膩婉轉,利用人性想要改變世界的渴望,與對一個兼具堅毅與脆特質的女孩挺身而出的認同(同情),很難一眼望穿背後真正的企圖。
再講一次,碳都降到零,植物怎麼活?植物不能活,動物怎麼活?這整個已經是de-population計畫的一部分,已是公開的秘密,主事者根本也不諱言。當然每個人有自由意志,最後仍是趨同這位少女也OK,畢竟是每個人的想法與選擇。
只是這類傀儡代言人越來越多,邪惡的蜘蛛精變身端正的唐三藏,容易讓人傻傻分不清啊!考驗著世人見佛殺佛不著相的能力。
Le Point Assemblée nationale : qua vraiment dit Greta Thunberg ?
Greta Thunberg nétait pas là pour donner des bonnes nouvelles. La fin du monde ? « Ce ne sera pas pour dans onze ans », lance-t-elle en guise dintroduction. Comme une espièglerie à ces adultes qui laccusaient tout le moins de « semer la panique ». De cette « bonne nouvelle », ils se contenteront. Car la militante suédoise nest pas seulement venue à lAssemblée nationale pour quelques formules-chocs, dont se seraient tout autant régalés ses soutiens. Non, Greta Thunberg – à qui navait pas échappé la polémique qui précédait sa visite – est venue avec son livre de chevet, daucuns diraient sa bible : le rapport du Groupe dexperts intergouvernemental sur lévolution du climat (Giec). « On nous accuse, nous les enfants, dêtre des alarmistes, lance la jeune oratrice de 16 ans. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du Giec ? » Comme un maître décole, face aux députés et journalistes parfois médusés, elle fait la classe :
« Page 108. Tout y est. Nous navons plus que huit ans et demi avant davoir épuisé notre crédit carbone. »
Quen est-il vraiment – scientifiquement – de ce « budget carbone » de la page 108, dont parle Greta Thunberg ? Si le concept nest pas nouveau, il est devenu depuis le 5e rapport du Giec (publié en 2014) un outil scientifique cardinal permettant de « temporaliser » plus précisément le réchauffement climatique. Le budget carbone est, écrit le Giec, « lestimation des émissions mondiales nettes cumulées de CO2 anthropique [cest-à-dire issues des activités humaines, NDLR] depuis une date de début donnée jusquau moment où les émissions anthropiques de CO2 atteignent un niveau net nul, ce qui aurait pour effet de limiter le réchauffement planétaire à niveau donné ». Concrètement, ce crédit délivre deux informations : le délai auquel il convient de ramener les émissions de dioxyde de carbone à zéro et, ajoutent les scientifiques du Giec, « les implications potentielles dun avenir marqué par des contraintes carbone ». Plus ces dernières deviennent nécessaires, plus le volume de réduction des émissions de CO2 imposé par les États européens à leurs industriels devient important.
Conséquences climatiques
Cest dailleurs dans ce chapitre 2 du rapport du Giec, dit Greta Thunberg, que lon retrouvera « [ses] opinions résumées ». Et quel résumé… Les scientifiques de linstitution y démontrent – sur de nombreuses pages agrémentées de graphiques – que de nombreux dégâts impactant les écosystèmes et les êtres humains peuvent être évités si le réchauffement climatique est contenu à 1,5 °C. Chance, sil en est une, la fenêtre pour respecter ce seuil est plus importante que prévu, abondent les scientifiques de linstitution. Cette fameuse bonne nouvelle dont parlait Greta Thunberg dans son propos introductif. Mais, sappuyant toujours sur le rapport, elle affirme : « 420 giga tonnes de CO2, cest tout ce quil nous restait à émettre, au 1er janvier 2018, pour avoir 67 % de chances datteindre lobjectif de 1,5 °C daugmentation de température mondiale. » Une chance qui se réduit au regard de la hausse des émissions mondiales de dioxyde de carbone liées aux activités humaines qui sont reparties à la hausse en 2018 avec un niveau historique de 33,1 milliards de tonnes.
Quelques minutes après les mots de Greta Thunberg, cest la vice-présidente du Giec, Valérie Masson-Delmotte, qui a réexpliqué les répercussions dune telle situation : « Nous vivons déjà avec les conséquences du réchauffement climatique avec, en France, lintensification des jours chauds – 4 à 6 de plus chaque décennies, des canicules plus fréquentes sur terre comme en mer, lintensification des pluies torrentielles, des sécheresses particulièrement frappantes tout autour de la Méditerranée, la fonte généralisée des glaciers, la montée du niveau des mers. Au rythme actuel de 0,2 °C de plus chaque décennie, le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre environ 2030 et 2050. Quand nos enfants auront notre âge. Plus tôt si les émissions de gaz à effet de serre [dont le CO2, NDLR] continuent à augmenter. »
De cette page 108, Greta Thunberg tire le reste de son message aux échos bien plus politiques. « Voici les chiffres qui comptent. Voici la seule science valable pour lheure [...]. Certains ont décidé de ne pas venir nous écouter aujourdhui. Ce nest pas grave, nous ne sommes que des enfants... Mais vous devez écouter le consensus scientifique. Et cest tout ce que nous demandons », a ensuite décoché la jeune Suédoise à lattention de ses détracteurs, dont certains ont remis en cause sa légitimité. « Ce nest clairement pas la tonalité de propos apocalyptique », défend le député LREM Gaël Le Bohec qui en fait une traduction : « Que dit-elle ? Que ce ne sera pas la fin du monde, que par contre il y aura des points de basculement. Personne dautre que des enfants et des scientifiques nose le faire. Le message de tous ces jeunes est clair : respecter la science, comprenez la science, unissons-nous derrière les scientifiques. »
Par julnar le 24/07/2019 à 15:57
Le Monde Greta Thunberg : « Militante pour le climat, âgée de 16 ans, avec Asperger »
« Activiste sous emprise », « gourou apocalyptique » ou encore « prophétesse en culotte courte », le visage médiatique du dérèglement de notre climat fait jaser et les attaques fusent.
Si Greta Thunberg inscrit dans la biographie de son profil Twitter « Militante pour le climat, âgée de 16 ans, avec Asperger », Laurent Alexandre, chirurgien urologue, affiche clairement dans la sienne qu’il est « anti-Greta Thunberg ». « C’est une erreur de médiatiser ses troubles quand ils posent un vrai problème d’intégration. Mais surtout dans son cas, c’est machiavélique car on ne peut pas critiquer une enfant malade », lâche Laurent Alexandre, également chroniqueur à L’Express. Article réservé à nos abonnés Lire aussi | A l’Assemblée, Greta Thunberg s’adressera aux députés qui voudront bien l’écouter Taxé d’être « jaloux » de l’égérie climatique, le fondateur du site Doctissimo répond à un internaute sur Twitter : « Je ne suis pas jaloux de Greta Thunberg : je n’aimerais pas avoir des TOC [troubles obsessionnels compulsifs] graves, une dépression infantile, un mutisme sélectif, un Asperger avec monoidéation et des troubles alimentaires graves me conduisant à être minuscule ! Je respecte l’enfant malade mais regrette sa manipulation. » Les prises de position du médecin ont provoqué un tollé et une vive émotion sur la Toile.
Ils le crient sur tous les toits
L’effet a été immédiat. L’oiseau bleu de Twitter se revêt d’un nouveau hashtag : #Jelecriesurtouslestoits. Le but du créateur de ce mot-clé est de permettre de verbaliser ses troubles psychiques, de dénoncer le « validisme » (discrimination contre les personnes vivant un handicap), et de demander plus de prise en charge. Lui-même autiste, il explique :
« J’ai créé #Jelecriesurtouslesyoits en réponse à un Tweet qui affirmait que toute personne ayant des handicaps ou des maladies psychiques devrait le cacher au maximum. C’est quelque chose qu’on entend très souvent et qui est un non-sens, poursuit-il. Il était important pour moi de rappeler que le handicap et la maladie ne sont pas des sujets tabous ou honteux mais des parties à part entière de nos vies. La honte et la solitude (…) sont des facteurs qui ralentissent le diagnostic et la prise en charge. »
En soutien à Greta Thunberg et surtout en réaction à ses détracteurs, les témoignages pleuvent et entendent désamorcer certaines idées reçues : « Je suis autiste, j’ai des troubles de l’attention et du comportement alimentaire. (…) J’existe, comme tant d’autres, et je n’ai pas honte d’être moi », peut-on lire sur le réseau social ou encore : « Je suis autiste, anxieux et TDA [trouble déficit de l’attention] et #Jelecriesurtouslestoits, (…) ce n’est pas quelque chose de honteux ni de secret, c’est qui je suis. » Lire aussi | Aux assises de Youth for Climate : « J’ai 16 ans, je n’ai pas encore le droit de vote, mais je peux me bouger » Dépasser le cadre de la revendication identitaire
Francine Stourdzé, coprésidente de l’association Action pour l’autisme Asperger s’en réjouit :
« On soutient totalement l’empowerment, c’est-à-dire, la possibilité pour les personnes autistes de pouvoir s’exprimer sans se cacher. Beaucoup de personnes, comme ce chirurgien, nient le droit des Asperger à être comme ils sont, à savoir qui ils sont et à utiliser leurs caractéristiques pour avancer dans la vie, comme Greta Thunberg le fait. »
Selon la Fédération québécoise de l’autisme, seulement 35 % des autistes ont de véritables déficiences intellectuelles. Tous les autres, même avec de légères déficiences, s’intègrent facilement à la vie professionnelle et sociale.
Laelia Benoit, pédopsychiatre à la Maison de Solenn, la maison des adolescents de l’hôpital Cochin à Paris, insiste sur le fait qu’il ne faut pas déplacer le débat. « Je comprends l’agacement que ce Tweet a suscité. Toutefois, attention à ce que les revendications identitaires restent dans un esprit d’ouverture, insiste-t-elle. Trop jeune, trop petite, trop autiste ? En vérité, Greta Thunberg accélère la prise de conscience du réchauffement climatique. Le reste est anecdotique. »
Venantia Petillault |
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( 時事評論|政治 ) |